Les canards prennent de la hauteur (et des coups de soleil)

Notre premiere semaine à la fondation s’est écoulée. Il est maintenant temps pour nous de partir en expedition. Nous nous rendons donc à Riobamba en bus, afin de rejoindre la communauté hospital Gatazo, ou nous sommes attendus par les sœurs Térésa et Zoila.

À la gare routière de Riobamba, nous sommes accueillis par Grégorio (alias courtes-pattes, oui je sais c’est pas très gentil mais pour une fois que quelqu’un est plus petit que moi j’ai le droit). Il nous guide avec dextérité dans un défilé de bus, plus ou moins roulant, pour finir par nous faire débarquer en pleine pampa devant un champ.

De là nous marchons encore une vingtaine de minutes et grimpons une centaine de mètres afin de rejoindre la maison des sœurs qui nous attendaient pour le déjeuner, à 15H, oui oui. Tout de suite, le silence du lieu nous frappe, les odeurs de vache et le froid aussi. Gregorio nous informe que nous sommes maintenant à plus de 3000 m d’altitude, 1800 de plus qu’à Baños.

Apres le déjeuner, une des sœurs nous emmène voir les voisins. À une demi-heure de marche. Nous y avons rencontré une ribambelle de bambins, qui, sous la houlette de Daniel, nous ont démontré leurs connaissances du catéchisme. Ils s’agissait d’un groupe préparant leur première communion pour certains et leur confirmation pour d’autres. En retour, nous leur avons fait profiter de nos belles voix avec le chant ‘Qui peut faire de la voile sans vent’ et la prière scoute (les seuls que nous connaissions tous et qui collaient à peu pres à l’ambiance).

Le soir, nous avons fait connaissance avec nos lits, très spacieux certes, mais avec un matelas plus fin que les couvertures fournies. C’est dur le bois, très dur.

Le lendemain matin, Grégorio et Daniel nous on emmenés en ballade près d’une lagune couverte de légendes surement très intéressantes si seulement on les avait comprises, une histoire à base de paëlla qui serait tombée dedans, c’est tragique. C’est en s’allongeant dans l’herbe, plus confortable que nos lits, que nos faciès ont bénéficié du gentil cadeau de ce cher soleil, ou plus couramment, on s’est pris un bon coup de soleil des familles.

De retour pour le déjeuner, toujours a 15H, nous avons pu faire une découverte culinaire intéressante, un cochon d’inde à la broche ça vous tente ? Nous on a bien aimé, Etienne verrouille bien ta cage avant notre retour ^_^

Suite à cela, nous avons laissé la marque de notre passage dans la chambre, aux côtés des traces des trois autres équipes compagnon qui nous ont précédés.

Le lendemain matin, nous avons du faire nos adieux aux sœurs, afin de rentrer à l’heure pour l’ouverture de la bibliothèque.

Après avoir pris nos marques au sein de la fondation, il est venu le temps pour nous de faire perdurer la réputation des scouts. Nous avons donc lancé la fabrication d’un jeu de l’oie géant aidées par les enfants et leur esprit artistique.

Afin que notre construction soit durable dans le temps, le plateau de base est en bois, bâti par nos soins, et les cases sont amovibles via un système de haute technologie (des scratchs quoi). De ce fait, les futurs volontaires pourront moduler le parcours selon leurs activités et adapter le nombre de cases selon le temps et le nombre d’enfants présents.

Dès la semaine prochaine nous pourrons démontrer la toute puissance du savoir-faire d’une équipe de scout-e-s sur-entraînés en matière d’activités ludiques. En attendant cette heure de gloire, nous avons démontré notre sagacité et notre habilité en allant sauver Karl et Priscilla (la petite amie de Karl), coincés chez eux à cause d’un verrou cassé. C’est donc avec une bouteille de coca vide comme outil que nous avons pu les libérer.

Jeudi matin, le soleil a daigné faire une percée dans la couche nuageuse, nous en avons donc profité pour monter jusqu’à un point de vue entre Banos et le volcan Tungurahua. Au prix d’une bonne demi-heure de grimpette, nous avons pu admirer Baños de haut.

Malheureusement le volcan est resté pudiquement dans ses nuages, du coup on a fait des photos débiles.

Nous sommes le 11 août, c’est la fête de Claire, dès 6h30 du matin ses co-compas se mettent au travail pour faire des pancakes pour l’occasion. Après cela, en lieu et place du ménage, ils lui bandent les yeux et la font monter dans un pick-up, direction le pied du volcan pour effectuer pas moins de 2000 m de tyrolienne en 6 étapes.
Nous avons pu expérimenter tout un panel de positions, je vous laisse admirer.

Aller à tchao bonsoir !
Louis et Rémi

PS : Nous on a trouvé les accents. ;p

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6 réponses à Les canards prennent de la hauteur (et des coups de soleil)

  1. Bouvet dit :

    Votre » canard » de ce jour reflète bien la diversité de vos actions…
    Nous espérons que vous n’y laisserez pas trop de « plumes » (suite aux coups de soleil) et que les COLVERTS’ reprendrons leur envol du retour avec un « canard »plein de belles pages …..
    Bravo et à bientôt,
    Marylou et Papy Ray.

  2. Auréloïc dit :

    Super… j’engraisse à fond le cochon d’inde d’ici….
    et à votre retour je compte sur vous pour la brochette 🙂
    J’ai hâte d’y goûter 😉
    Loïc

  3. Stephanie Komiwes dit :

    ????? on viendra au barbecue du cochon d’Inde d’Étienne 😉

  4. Auréloïc dit :

    Coucou tous le monde !!!
    Pour mon cochon d’inde je ne suis pas sur qu’il soit très appréciable vue la quantité de poil
    Etienne

  5. merci pour ces nouvelles …. gastronomiques entre autres !!
    Bravo pour les accents, pas evident avec un clavier qwerty

    Continuez vos belles rencontres
    On attend le prochain numero avec impatience
    Olivier et mamievin

  6. Stephanie Komiwes dit :

    ?

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